Je sais que je suis très en retard. Déjà 3 mois sont passés depuis cette merveilleuse journée, mais la voilà enfin... L'histoire du début de cette nouvelle aventure que nous vivons présentement. Cette fabuleuse histoire débute le soir du 17 octobre 2007.
Demain nous savons que cette journée changera nos vie à jamais. Nous deviendrons les parents de deux superbes petites filles en santé. Je suis un peu fébrile à l'idée de perdre cette énorme bedaine et en même temps j'ai tellement hâte de prendre nos cocottes dans mes bras. Les valises sont prêtes pour l'hôpital et nous avons beaucoup de difficulté a fermer l'oeil. Je pense à la césarienne et j'ai peur. Je n'ai jamais subi d'opération et ca me stress beaucoup. J'aurais tellement aimé pouvoir accoucher naturellement, mais c'était impossible car les filles étaient en siège toutes les deux... Petites coquines...
18 octobre 2007
Toute la nuit, je regarde les minutes passé sur le cadran de la chambre, 1h00, 2h00, 3h00, 4h00, enfin... Bip...Bip...Bip... 5h00 sonne... Bien oui mon agent avait mit le cadran au cas ou... En fin compte on a pas dormi de la nuit, ni un, ni l'autre. Vite, vite on se prépare car il faut être à l'hôpital pour 6h00. Je dois prendre un douche, enlever tout mes bijoux, pas de vernis à ongle et je dois m'attacher les cheveux avec un élastique qui n'a pas d'attache métallique. Wow! Là ca fais encore plus peur on dirait.
5h30: Mamouchka arrive pour nous accompagner vers la plus grosse journée de notre vie.
5h45: Arriver à l'admission de l'hôpital. Ensuite, il me dirige vers ma chambre ou je retrouve enfin ma superbe jaquette bleue.
6h30: Prises de sang et là on attend, ils vont venir me chercher vers 7h30. Je suis la première se matin à subir ma césarienne.
7h30: Wow! Ils sont à l'heure! Miracle!! Ils viennent me chercher. Je suis un peu triste car je dois me séparer de mamouchka, elle ne peut pas venir avec nous.
L'infirmier qui est venu nous chercher stationne mon super lit roulant dans un couloir et nous dit que se ne sera pas très long, que l'anesthésiste va venir nous voir. Il donne à agent un petit kit qui sort tout droit d'un film de science fiction et lui demande de l'enfiler. Wow!! Beau pétard! Environ 15 minutes plus tard l'anesthésiste viens nous voir et nous explique comment il va procéder, il rigole un peu avec nous en essayant de faire descendre la pression un peu car je commence à être très nerveuse. Il nous explique que l'agent doit rester dans le couloir pendant qu'il va installer le péridurale. En quelques minutes voilà que je suis seul (façon de parler car il y avait tellement de monde dans la salle d'opération que j'en étais étourdie) et que c'est là que je réalise enfin qu'est-ce qui va se passer. Une infirmière me plogue un soluté pendant que autre m'aide à m'assoir sur le bout de ma civière pour me préparer pour la péridurale. Tout le monde me semble bien stresser, mais je prend un grand souffle et j'essaye de me concentré. Toute à coup mon corps se met a trembler comme une feuille. L'anesthésiste me demande alors de me pencher le plus possible vers l'avant (vraiment pas évident avec ma grosse bedaine) et me demande d'arrêter de tremblé. Il est pas a ma place lui... J'essaye de me concentré pour arrêter de tremblé, mais la péridurale me fait tellement peur que j'ai vraiment de la difficulté à me ressaisir. Enfin, tout c'est passé correctement et je commençais déjà à resentir l'effet désiré. Après que l'agent est entré dans la pièce tout c'est passé très vite.
8h42: Voilà Léonie qui se montre la binette.
Je la vois passer dans les bras d'une infirmière et tout a coup je l'entend crier... ouff!! La première respire tout va bien. Une grosse larme coule sur ma joue et je sais que ce n'est pas terminer. Je sens qu'ils ont de la difficulté à faire sortir Maelly. J'entends la médecin dire: La ventouse S.v.P. Je vois que l'agent n'a pas l'aire de tripper du tout... Et là la médecin lâche un petit cris comme : HIP!!!
8h46: Maelly est enfin sortie...
Là je me mets à respirer vite, vite, vite. Je ne fil pas bien du tout... Je vois mes deux petites cocottes enfin près de moi. Je pleur, je panique... Je ne sais plus trop qu'est-ce qui se passe. Je me sens pas très bien et en même temps oufff!! Je capote!! Enfin mes deux bébés sont là!!! Je rêve de pouvoir les prendre dans mes bras, de les toucher, mais j'ai les deux bras attachés.
Je vois partir l'agent avec les bébés et je me sens terriblement seule. Je sens la médecin refermer le tout. J'entends la brocheuse et je sens les tacs pénétrer dans la peau. J'ai juste envie de crier, mais seulement une larme réussi a faire sortir mes émotions.
Il me transporte ensuite dans la salle de réveille. Une infirmière me dit que pour monté à ma chambre je devais simplement bouger un orteil. Je vous dis que je n'ai jamais autant travaillé fort pour faire bouger mes orteils. Après 1h15 de supplice ma grosse orteil du pied droit bouge enfin...
10h30 Je suis enfin à ma chambre. Je vois enfin mes bébés plus que 30 secondes. Je ne peux pas encore les prendre dans mes bras car je suis beaucoup trop faible pour m'assoire. Je me dépêche de les mettre aux seins. Un vrai charme, elles ont compris toute suite comment faire.
Le reste de la journée est pour moi le néant! Je ne me rappel plus de rien...
Voilà les premiers moment de la vie de nos cocottes...
mardi 15 janvier 2008
La plus belle journée de ma vie Première Partie
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7 commentaires:
Quelle belle aventure vers le paradis... Tu racontes avec tant d'émotions ton accouchement que tu me touches et me fais revivre cette belle journée que j'ai aussi vécu il y a presque 14 ans déjà!
Merci!
J'ai eu les larmes aux yeux en te lisant...
Ni a t'il pas de plus merveilleux moments???
Que d'émotions! Et ce moment, tu t'en rappellera toute ta vie. Malgré la nervosité, la peur, le mal, un accouchement reste le plus beau moment dans la vie d'une femme selon moi.
Ils ont bien suivi les procédures, car c'était la même chose pour moi!
Sauf que de mon côté, je n'ai pas eu le temps de stresser avant, car j'ai eu une césarienne d'urgence, pas prévue!
Je t'envie d'avoir pu prendre des photos de tes amours dès les premiers instants de leur vie. Nous n'avions pas notre valise, donc pas de caméra pour immortaliser le tout... Zut!
C'est fort, tout ça, hein? Que d'émotions ça fait vivre! Dire que certaines personnes ne pourront jamais ressentir ce grand bonheur... Souvent j'ai une pensée pour ces gens!
Oh! Moi aussi j'ai les larmes aux yeux en te lisant.
Je suis hyper émotive face aux accouchements des autres depuis que je suis moi-même passé par là.
Une de mes bonnes amies a aussi subi une césarienne il y a 2 mois et demi et c'était comme toi.
Que d'émotions à travers ton billet!
que d'émotions! Quelle belle histoire et que de souvenirs!
Et je te comprend d'avoir peur de l'épidurale, j'ai eu la même réaction!
You write very well.
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